Paola – Belgique

16 Fév
Emilio est né le jour de mes 31 ans ! Il nous a surpris, 9 jours avant la DPA. Mais ce n’est pas sa première blague : il y a déjà eu le faux négatif du test de grossesse, le « siège » à 31, puis à 34 sa… Je pense qu’il aime surprendre… ou qu’il est très indépendant !
Ce jour là, je me suis réveillée à 5h du matin, avec une contraction différente… j’ai pas su me rendormir, d’autres ont suivi…. je me suis dit… « c’est peut être pour aujourd’hui! ». Au bout de quelques contractions j’ai décidé de minuter : 7’ d’intervalle, mais seulement 20’’ ou 30’’ de durée. J’hésitais, mais quelque chose me disait que c’était plutôt bien parti. A 6h30, j’ai eu une envie folle de cake (exactement comme pour ma première fille !) direction la cuisine… mais, quel bordel !!! j’ai tout nettoyé… puis, j’ai continué dans le salon, et dans la sdb. En se réveillant, à 7h30, mon mari avait du mal à croire que j’étais en travail… (il a presque fallu que je lui interdisse d’aller au boulot)
Vers 9h, un petit coup de fil à Liesbet (L), la sage-femme. Nous avons convenu que je la rappelle si les contractions étaient à 5′ ou si j perdais les eaux.
Mon mari a déposé notre grande à la crèche. J’ai profité pour me reposer, mais pas moyen : toutes les 5’, un nouveau coup de fil pour me souhaiter bon anniversaire…
Nous sommes sortis faire des courses. Il fallait acheter le tuyau d’arrosage pour remplir la piscine qui attendait dans le bureau, déjà gonflée depuis quelques jours. Nous sommes partis à pied. Dans les magasins, je me disais « si ces gens savaient que je suis en début de travail… j’aimerais voir leurs têtes ! », mais on a continué tranquillement. Debout, en bougeant, je ne sentais même pas les contractions… j’avais même l’impression qu’elle devenaient plus espacées. Je me suis même dit à un moment « zut ! j’ai fait rester mon homme pour rien ! ». Vers midi, nous sommes rentrés à la maison. Puis papa est allé chercher notre petite première à la crèche et lorsqu’ils sont rentrés j’ai fait une mini-sieste avec elle. Pendant tout ce temps, les contractions semblaient s’espacer et ne faisaient pas mal du tout.
14h30 coup de fil de L. J’ai expliqué où j’en étais et elle m’a dit que cette « pause » était normale. Ça arrive, parfois, quand il y a des enfants à la maison. Elle pensait qu’il était probable que le travail reprenne le soir, dès que Flora serait endormie. J’ai été mi-déçue, mi-soulagée. Au fait, ce qui allait se passer était tout à fait contraire à ces pronostics (tiens ! Emilio qui faisait des siennes, à nouveau ?!)
A 16h00, ma fille s’est réveillée de sa sieste, nous avons a goûté, nous avons un peu joué et puis j’ai eu envie de m’allonger. J’étais plongé dans le Da Vinci Code, quand deux contractions plus fortes m’ont obligé à m’arrêter. Puis, avec la troisième, splatch! J’avais perdu les eaux sur notre lit. Je me rappelle avoir crié « Lio, j’ai perdu les eaux ! » Et il est arrivé en courant, avec un essui (qui n’a pas servi à grande chose, puisque le pantalon et le cousin d’allaitement ont tout absorbé !) J’ai regardé : elles étaient claires, alors j’ai appelle L et la marraine de ma fille.
J’ai décidé de terminer de préparer les affaires d’Emilio donc j’ai filé dans la chambre des enfants. Flora trouvait ça génial de plier et de ranger ces vêtements de « grande poupée », mais elle a trouvé encore plus drôle d’imiter maman pendant les contractions : à 4 pattes, par terre, en criant… chaque contraction finissait par une rigolade. Le pied !
La marraine et L. sont arrivées presque en même temps et m’ont trouvé déjà couchée, en train de gérer les contractions de + en + fortes… mon homme me massait avec des HE (accouchement harmonieux), j’avais froid.
17h30 toucher vaginal (le premier que L a fait depuis le début de ma grossesse) : 5cm ou plus et le col mi-effacé et tellement mou qu’elle n’arrivait pas à bien estimer la dilatation. Génial !!! un peu plus que 5cm et si peu de douleur !!! Mais bon, une fois la sf arrivée, les choses sont devenues sérieuses. J’ai tout de suite commencé à gémir et ne plus vouloir rester couchée. La position qui me convenait le mieux était à genoux, les jambes écartées et le torse vers l’avant (c’est bizarre, car je me « voyais » à 4 pattes, dans ma tête… mais, en réalité j’étais très verticale)
Mon homme terminait de remplir la piscine et vers 18h00 L. a fait un nouveau TV : 7cm!!!! J’arrivais pas le croire ! ça allait vraiment vite. A 18h15, je suis rentrée dans l’eau, je criais déjà comme une malade à chaque contraction. Ma fille venait de temps en temps voir comment ça allait. C’était trop mignon, elle me caressait les joues et me disait « maman aïe ! aïe ! c’est bébé, hein ? » et je répondais comme je pouvais, en lui disant que ça allait mais que je devais crier pour faire sortir le bébé. Elle ne se montrait pas du tout inquiète, elle papotait avec L. et elle avait le visage plein de chocolat. Au fait, c’était un peu la fête, pour elle : sa marraine était vraiment géniale. Calme, rassurante et très à l’écoute de ses besoins!
Après quelques minutes dans l’eau, les contractions semblaient devenir plus courtes, ou en tout cas, plus espacées. L’eau m’enlevait du poids, me relaxait, m’aidait a changer de position… c’était vraiment bien. Je flottais entre les contractions, en me relaxant complètement et dès que je sentais l’arrivée d’une nouvelle, je me mettais de nouveau à genoux, et j’appuyais sur le fonds de la piscine. Pour cette raison, au bout d’un moment, j’avais mal aux bras (le lendemain j’avais les bras un peu endoloris). Mon mari dit qu’il avait l’impression que je voulais ouvrir mes hanches en adoptant cette position… c’est possible… mais de toutes façons, c’était plus facile dans l’eau…
Katleen (K), la 2e s-f,0 est arrivée à un moment X (j’étais déjà partie loin dans la « planète accouchement »). Je sais seulement qu’à un certain moment j’ai vu deux visages à côté de la piscine. Leurs yeux m’ont semblé si calmes, si doux… avec le recul, je me rends compte que c’était vraiment important le fait qu’elles restaient souvent assises ou accroupies près de moi.  Le fait d’avoir leurs visages et leurs voix à ma hauteur me semblait très apaisant.
Mon mari ne restait plus tout le temps à mes côtés. Il s’occupait de maintenir l’eau à une bonne température, de faire à manger, d’apporter les choses dont les s-f avaient besoin, etc… Je n’avais pas besoin de sa présence, je pense que le savoir près, mais pas à côté, suffisait pour moi à ce moment.
En effet, je me cachais. Je me dirigeais vers les coins de la piscine qui étaient tout près du mur, du coin de la pièce, j’évitais les regards et les conversations et bruits me dérangeaient. Je devenais impatiente, rebelle. Je trouvais que ça devenait trop long. J’ai posé la question à L. « pourquoi ça prend si longtemps ? » et elle m’a dit qu’au contraire, ça allait très vite ! Selon elle, les contractions devenaient plus espacées car la dilatation avait été très rapide jusqu’à ce moment-là et que ça ralentissait pour nous laisser la possibilité, au BB et à moi, de récupérer.
J’étais de très mauvaise humeur. Je me rappelle que des pensées « violentes » me prenaient par assaut « plus jamais un accouchement ! », « qu’est-ce que je fous ici ? je veux la péridurale ! », c’est pas normale d’avoir si mal, quelque chose ne va pas ! ». En réalité, je me battais encore contre la douleur, je voulais fuir, je cherchais à l’éviter comme je pouvais… J’ai mis mes doigts et j’ai cherché mon col, pour voir où j’en étais. L m’a encouragé. Là j’ai senti le col, mou et gélatineux et, un peu plus en arrière, la tête et les cheveux de mon petit ! ça m’a boosté ! Les dernières barrières se sont effondrées, je crois. J’ai pu, enfin, entrer dans la douleur, je l’ai laissé passer à travers moi et j’ai arrêté de la combattre.
L a commencé à contrôler le cœur du BB entre chaque contraction à ce moment-là. A chaque fois, j’entendais son « bien » et je repartais vers l’autre côté de la piscine.
Vers 19h, j’ai commencé à gémir et à pousser. L a fait un nouveau toucher : 9cm mais avec un rebord de col. L l’a massé. J’ai hurlé comme un animal blessé à ce moment-là et j’ai du rester immobile pendant quelques instants, flottant dans l’eau. J’ai eu envie de pleurer… mais, à la prochaine contraction, j’ai senti la poussée très nettement. Emilio descendait. Mais moi, j’étais vidée, je n’avais plus d’énergie… tout d’un coup j’ai perdu de nouveau confiance… Je me demandais quoi faire, je cherchais. L a remarqué que je n’étais plus à l’aise et m’a demandé si je sentais mon BB, j’ai mis mes doigts de nouveau et j’ai dit « non, je ne le sens plus ! »
Là, c’est devenu évident pour moi « je dois sortir de l’eau ! » J’avais peur d’avoir une contraction debout. Mais finalement je suis sortie. L et K m’ont couverte avec un essuie et je suis allée sur notre lit. Deux ou trois contractions se sont passées, où je me mettais à genoux, ou avec la tête calée entre les oreillers. L’air frais m’a fait du bien ! L m’a demandé quelque chose et je lui ai dit « je suis déconnectée de mon bébé » et en effet, j’avais l’impression qu’en changeant d’élément, j’avais perdu mes repères. J’ai du me re-habituer aux nouvelles sensations.
Après ces premières contractions sur la « terre ferme » -pendant lesquelles je poussais volontairement et sans sentir vraiment vers où je devais conduire l’énergie-, j’ai pris un moment pour demander à mon fils« tu es où ? je te sens où ? » et à ce moment-là, j’ai pu vraiment le sentir de nouveau… je me demande d’ailleurs s’il n’a pas bougé pour m’aider à le situer… Après ça, la poussée est devenue sérieuse ! Jusqu’à ce moment-là, j’étais à genoux. En sentant (pour la première fois !) le réflexe de poussée, je me suis jetée vers l’avant et j’ai atterri à 4 pattes. La douleur s’est effacée derrière cette magnifique force et Emilio a commencé à descendre, peu à peu. Lorsque la tête commençait à sortir, mon mari est venu et je l’ai entendu dire « on voit déjà sa tête ! » ça m’a surprise, je n’avais pas l’impression qu’il était si loin dehors.
J’entendais L souffler. J’ai compris qu’elle voulait que je l’imite, que je pousse moins fort… Mais je ne contrôlais plus rien ! J’ai seulement senti la tête rester immobile pendant un instant, avec son lot de sensations de brûlure, de tension et de soulagement, puis elle est sortie complètement. La contraction s’est, enfin, arrêtée. « c’est bon, j’y suis presque » je pensais. La contraction qui a suivi, m’a semblé si longue, mais j’avais toute la force du monde à ce moment-là… et puis, la douleur ne prenait pas toute la place ! Il y avait plein d’autres sensations.
Comme ça, au bout de 4 ou 5 poussées, Emilio est sorti, tout chaud, tout long. L l’a rapproché et je l’ai pris dans mes bras « mon fils, mon petit ! » j’ai dit… mon mari a essayé de filmer cet instant, mais il n’y avait pas assez de lumière, on n’entend que ma voix… c’est une voix tellement pleine d’émotion, comme si j’allais pleurer. On dirait une plainte. Une plainte pleine de tendresse et d’amour.
Je l’ai gardé contre moi, lui ai massé la poitrine car il avait du mal a respirer… et là, il a hurlé. Quelle force !!! quels pleurs ! Il a crié longtemps, pleuré longtemps et avec une telle force…
Je me suis blottie sur les oreillers. Les s-f nous ont tout de suite enveloppés de draps tièdes. Ma fille est arrivé voir son frère, accompagnée de sa marraine. Elle s’est installée calmement à côté de nous dans le lit, pour découvrir le petit trésor.
Les moments qui ont suivi se mélangent dans ma tête. Je n’avais plus vraiment de notion du temps, ni de ce qui se passait autour de moi. Mon bébé prenait toute la place. Je n’avais des yeux que pour son regard.
L vérifiait le cordon, elle était impressionnée par sa longueur, et on l’a coupé dès qu’il s’est arrêté de battre (je ne me rappelle plus qui l’a coupé, je crois que mon mari). Le placenta est sorti avec une bonne poussée, dés que Emilio a tétouillé un peu. Il attend, surgelé, qu’on lui trouve une place pour l’enterrer. Flora observait tout ça avec attention mais sans dégoût ni peur. Peut-être, pour cette raison, K a dit « c’est une vraie petite sage-femme ! » J’ai trouvé ça trop mignon… Et oui, ça me plairait que ma fille devienne sage-femme plus tard !
Je n’ai pas eu de points de suture… juste une petite déchirure au niveau du périnée. Je ne l’ai même pas sentie et elle s’est refermée au bout de trois jours.
Après, ma mère est arrivée, accompagnée de mes sœurs. Juste à temps pour la pesée : 3,920kg et 53cm ! Un vrai athlète cet Emilio !
Ma mère m’a accompagnée  prendre une douche. Emilio est resté, peau-à-peau avec son père. Après, une petite fête s’est improvisée au salon… le temps de boire une coupe de champagne… le champagne qui était réservé pour fêter mon anniversaire !!! Mais, moi, je n’y ai pas goûté. Je suis restée dans ma chambre, déjà saoule d’Emilio, de ses petits mouvements et de ses petits bruits de souriceau.
Nous-nous sommes endormis vers 3h00.  Le lendemain, Emilio nous a réveillés tout en douceur. Il avait faim !
Voilà ! C’est comme ça qu’une nouvelle famille est née, chez nous, le jour de mon anniversaire ! Quel cadeau !
Paola

www.artemisabruxelles.be

2 Réponses to “Paola – Belgique”

  1. céline 22 février 2013 à 12 h 03 min #

    Pour mon 1er accouchement ce fut très classique , j’ai pas fait la maligne j’ai pris la péridurale , la trouille de la douleur , de pas arriver à la supporter …
    je ne sentais plus du tout mes jambes mais je sentais toutes les douleurs au-dessus du nombril , le bébé est resté longtemps dans mon bassin avant de sortir , on pense qu’il était shooté par la péridurale , l’allaitement a été très difficile , ma fille n’a tété qu’au bout de 2 jours , la lactation n’a pas vraiment démarré , on m’a conseillé de mettre des téterelles car je n’avais pas de bouts de sein (j’ai appris plus tard que c’est une aberration , que les bouts de sein se forment tous seuls et que les téterelles entraînent une très mauvaise stimulation du sein et du coup de la lactation ) , j’ai du arrêté l’allaitement au bout d’un mois ….
    pour le 2e , je ne voulais pas de péridurale et j’ai tout fait pour accéléré la descente du bébé au niveau de mon bassin , dès les 1es contractions je me suis mise à marcher très énergiquement , cela aide le bébé à descendre dans le bassin et la maman à supporter les contractions !!!!! (couchée c’est beaucoup plus difficile ) , résultat le bébé est arrivé beaucoup plus vite que prévu par les sages-femmes , elles n’ont même pas eu le temps de mettre les étriers !!! mon fils s’est mis à têter dans l’heure qui a suivi et l’allaitement a duré 9 mois !
    entre mes 2 accouchements j’ai énormément lu pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné pour le 1er et trouver des solutions qui me correspondaient plus ,
    je regrette de ne pas avoir eu toutes ses infos auparavant et que le personnel soignant n’ai pas de « vraie » connaissance de l’allaitement et ait des discours différents , nous, parents on pense ne pas savoir et on s’en remet aux « sachants » ….
    depuis j’ai appris à me faire confiance et à écouter ce côté mammifère qui nous guide mieux que tout !!!! (toutes mes lectures m’ont encouragée à l’écouter !)

  2. Néant 22 février 2013 à 16 h 34 min #

    2006. Après 3 ans d’essai et tous les examens faits pour une très prochaine FIV, à notre grande surprise, je me retrouve enceinte…naturellement! J’étais ravie et à la fois morte de peur. Les accouchements étaient pour moi synonymes de douleurs ingérables, de traumatismes. Ma mère, ma soeur et un certain entourage m’ayant toujours expliqué leurs expériences personnelles qui ne s’étaient pas passées au mieux (je suis moi-même née en siège). De plus, mon passé d’ enfant et d’adolescente abusée n’arrangeait pas les choses. Bref je me suis demandée comment j’allais bien pouvoir faire pour pouvoir mettre ce bébé au monde!
    J’ai alors décidé de me faire suivre par mon amie sage-femme et haptonome. Lors de ces séances avec mon mari, nous avons pu parler, échanger sur nos peurs, nos doutes, poser les questions que nous ne pouvions, faute de temps, pas toujours poser à mon gynéco. Nous y avons aussi appris comment mieux gérer la douleur lors du travail, comment la comprendre et l’accepter. Mon mari a pu s’investir complètement pendant la grossesse en m’aidant à mieux la vivre, en soulageant mes maux et surtout plus tard lors des contractions. Après suggestion de notre sage femme nous avons élaboré mon mari et moi un projet de
    naissance que nous avons soumis à mon gyné et à l’équipe de la maternité (car je ne voulais en aucun cas d’épisiotomie, de forceps, de ventouse et dans la mesure du possible de péridurale!!). Nous souhaitions également que mon amie et sage femme nous accompagne à la maternité pour l’accouchement ce qui n est, avouons le, que difficilement concevable pour une équipe déjà en place dans une maternité classique! La maternité des 10 ***** à A** et le Dr C***** ont permis cela étant donné qu’ils connaissaient l’intéressée et je me suis sentie beaucoup plus rassurée. J’ai finalement eu un accouchement certes long, mais à la hauteur de mes attentes, dans le respect de mes choix et surtout très émouvant. Mon gyné m’a tutoyé (chose qu’il ne faisait pas habituellement, il m’a dit qu’il était fière de moi, j’ai gardé mon bébé tout le temps et on ne lui a pas fait d’interventions inutiles les premières heures de sa naissance. Cela fait à présent 6 ans et mon mari et moi en gardons un intense et merveilleux souvenir! D’ailleurs lui-même dit « on a accouché »… Je pense que j’ai surpris tout le monde de la force et la détermination que je suis allée chercher grâce aussi aux gens qui ont su m’entourer et me faire confiance. Je suis aujourd’hui enceinte de mois et j’espère, même si de nouveaux doutes sont là, revivre un accouchement aussi respectueux de nos personnes. Bien entendu, je refais une préparation à la naissance et je suis toujours suivie par ce docteur et cette même sage femme!

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